De quoi ça parle ?

Dans une Angleterre victorienne alternative, la sorcière Emma Bannon se voit charger de la protection d’Archibald Clare un mentah qui pourrait bien être la prochaine cible de mystérieux assassins. Ensemble, ils vont devoir mener l’enquête et découvrir qui complote contre Britania et son incarnation humaine Victorix.

 Pourquoi ce livre ?

Parce que je suis en manque d’Alexia Tarabotti et que tous les moyens sont bons pour le combler.

 Est-ce que c’est bien ?

Je ne vais pas dire que c’est nul, parce que j’ai tout lu d’une traite sans m’arrêter et que je suis déjà en attente de la suite. Oui c’est bien et le récit rempli bien son rôle : détente et amusement au programme.

J’ai particulièrement apprécié les efforts fournis pour offrir un univers plus original que ce qu’on peut trouver dans le genre avec des créatures surnaturelles peu communes, une technologie vraiment fascinante et des personnages qui sortent du lot à mon goût.

Et ô ! miracle : pas de romance entre les deux personnages principaux ce qui fait un bien fou croyez moi. Juste une amitié et une estime mutuelle entre ces deux là et j’ai vraiment apprécié. Ils en deviennent attachants et on a très envie de mieux les connaitre.

Le seul bémol reste le flou artistique autour du passé des personnages, de leurs mystères qu’ils se trimballent tous à des degrés plus ou moins importants (Mikal au hasard) mais aussi de certains aspects de l’univers. Les non dits, sont légions et on se sent parfois perplexes. Est-ce volontaire pour ménager quelques surprises scénaristiques pour la suite ? J’espère bien que oui. L’ambiance, les personnages charismatiques, les pouvoirs originaux, sont vraiment bien pensés et surtout on s’amuse beaucoup à suivre les aventures de cette bande d’aventuriers sympathiques et attachants. Il y a de nombreuses idées qui peuvent conduire à des développements intéressants pour la suite. 

Un extrait ?

« -Ja, Ja répondit tout bas Sigmund. (Ils s'éloignèrent à quatre pattes de la cheminée et de la fumée qu'elle vomissait). Verdammt Sie ! Meine Wurst !

-Mieux vaut perdre la saucisse que la vie, mon ami ! » 

Il y a une suite ?

Oui, et là se pose un gros dilemme : la tentation de passer direct à la V.O ou d’attendre sagement la traduction. D’un côté, je grille d’envie d’en savoir plus (le 2^ème tome semble axé sur le personnage d’Archibald). De l’autre, il me semble intéressant d’encourager la publication d’inédits en poche ce qui n’est pas si souvent. Ah que c’est dur !  

L’enlèvement d’une jeune étudiante américaine met la police de Florence en émoi. L’enquête s’annonce difficile quand on dispose de si peu de pistes.

Oui mais bof, j’avais adoré les deux premiers tomes, celui-ci est vraiment en deçà. Le personnage de Guarnaccia fait de la figuration et les autres personnages mis en avant ne sont pas suffisamment intéressants pour nous faire oublier qu’il manque quelque chose à l’intrigue afin de la rendre un peu plus stimulante. Petite déception donc pour cette fois ci.

1264, Thomas Simon vient à Oxford pour suivre les cours du Regent Master William Falconer mais à peine arriver le voici principal suspect d’un meurtre.

Avant d’écrire le petit pitch de présentation, j’ai eu comme une sensation de vide. Impossible de me souvenir de quoi que ce soit. Vous l’aurez compris, ce n’est pas ma mémoire de poisson rouge qui est en cause, c’est la fadeur de l’intrigue qui a provoqué l’amnésie momentanée. Et puis, le personnage de Thomas n’aide pas. Je veux bien qu’il sorte de sa campagne et soit un peu naïf mais là cela confine à la bêtise généralisée. Pas sympathique du tout ce nigaud là. Bon, ben un coup pour rien donc.  

Il se passe des choses étranges dans les belles maisons de Rutland Place. Des objets disparaissent, la mère de Charlotte se sent épiée. Et les morts commencent à faire désordre.

Oui, je suis dans une période Anne Perry en ce moment et j’en suis ravie. J’ai retrouvé tout ce petit monde avec grand plaisir. L’intrigue est bien fichue dans la mesure où j’ai pas mal galérer pour comprendre qui, quoi, comment, où dans quelles circonstances et puis les petits mystères annexes aident bien à brouiller les pistes. Ce cinquième tome est dans la lignée des précédents peut-être un poil moins prenant côté intrigue policière mais c’est vraiment secondaire. Limite ce n’est pas vraiment pour ça que l’on est accro à cette série.  

Edie Spence, se croyait blindée en tant qu’infirmière et pensait avoir été préparée à toutes les pires situations du métier. Faux, quand on travaille dans le très spécial service Y4 du County Hospital où sont soignés vampires, garous de toute espèce, zombies et autres créatures surnaturelles, vous n’êtes préparé à rien…

 Urgences (la série) au pays de la fantasy urbaine, j’aime bien le concept. Il y a de l’idée. C’est marrant à lire par moment (le coup du dragon atteint de la syphilis m’aura achevée pour ma part). Maintenant, le triangle amoureux que je vois arriver gros comme un immeuble me plait moyen, mais la nature des deux rivaux est originale et sympathique. Là aussi, pas de grosse difficulté de compréhension sauf peut-être certains termes médicaux mais cela reste léger. J’aime bien le personnage et le contexte. A voir sur la durée.