• Québec en septembre 2013 : QUARANTE QUATRE MINUTES, ...

    Michel Tremblay c’est un incontournable pour un mois consacré au Québec mais aussi pour ma petite personne, car il est devenu au fur et à mesure que je lisais ses œuvres un de mes auteurs chouchous, qui ne m’a jamais déçue jusqu’à présent et m’accompagnera pour longtemps. Certaines lectures m’ont plus touchée que d’autres mais je n’ai jamais abandonné une lecture de cet auteur, jamais ! Et il est prévu en lecture commune à laquelle je participe donc avec :

     

    Québec en septembre 2013 : QUARANTE QUATRE MINUTES, QUARANTE QUATRE SECONDES

    François Villeneuve n’aura enregistré qu’un seul disque. Pourtant il était parti pour une brillante carrière musicale. Des années plus tard, il revient sur les événements de sa vie qui ont inspiré les dix chansons de cet album soit un résumé de quarante-quatre minutes, quarante-quatre secondes.

    Québec en septembre 2013 : QUARANTE QUATRE MINUTES, QUARANTE QUATRE SECONDES

     Avec une illustration de couverture euh loin d’être emballante (j’ai connu Actes Sud plus inspiré) et un titre pas franchement évocateur, j’ai mis du temps à me décider à lire ce livre même estampillé Michel Tremblay. Mais qu’est-ce que j’ai eu tort ! Il fait comment cet auteur pour arriver à m’accrocher même avec un sujet qui ne m’inspire pas forcément un grand intérêt ? Tant de talent, c’est rageant parfois.

     Le fait est qu’on tourne les pages de façon superficielle. On survole un peu les personnages, le contexte. Et puis petit à petit, sans l’avoir voulu, on plonge plus avant dans la vie de François. Il devient intéressant et même qu’on finit par l’aimer et pleurer devant ce gâchis annoncé. On l’aime, on aime sa musique, on aimerait l’avoir chez soi ce disque. On y retrouve aussi cette vieille connaissance qu’est Edouard éternel vendeur de chaussure le jour et duchesse des folles nuits de la Main, le quartier chaud de Montréal. Du coup, on se retrouve dans un décor familier et on se sent bien. Résultat : j’ai lu jusqu’à la fin sans m’arrêter, j’ai adoré et j’en veux encore.

     Merde, encore un bon Tremblay. C’est foutu. Cet auteur arriverait à nous passionner en écrivant les modes d’emplois des meubles à monter soi-même qui viennent de Scandinavie (ça se serait une sacrée expérience). Je suis sous le charme une fois de plus.  

    Québec en septembre 2013 : QUARANTE QUATRE MINUTES, QUARANTE QUATRE SECONDES


  • Commentaires

    1
    Lundi 16 Septembre 2013 à 19:35

    Et bien j'ai l'impression qu'il n'y a pas souvent de déception avec cet auteur. Pour notre LC je n'ai trouvé pour l'instant qu'un avis négatif!

    2
    Lundi 16 Septembre 2013 à 21:07

    Ah tiens je ne l'ai pas lu, celui-là, et ton billet m'en donne envie!

    Je n'étais pas encore venue sur ton nouveau blogue, je vais mettre à jour mes liens!

    3
    Mardi 17 Septembre 2013 à 10:49

    Claudialucia : je peux être de parfaite mauvaise foi en ce qui concerne Michel Tremblay, non sérieux...j'adore ces histoires, comment il les raconte. C'est un auteur qui sait toucher la fibre émotive chez chaque lecteur.

    Grominou : Je dois reconnaitre que le titre ou même la couv n'aident pas vraiment mais pourtant....et oui, j'ai déménager effectivement.

    4
    Vendredi 20 Septembre 2013 à 13:08

    Quel enthousiasme ;-) Comme quoi il ne faut pas s'arrêter  un titre et à une couverture ;-)

    En même temps j'ai été aussi conquise par ma (première) lecture de cet auteur :-)

    5
    Vendredi 20 Septembre 2013 à 18:16

    Qu"importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse...

    6
    Lundi 23 Septembre 2013 à 00:43
    Karine:)

    Je ne l'ai pas lu celui-là... mais là, vrraiment, je suis convaincue.  J'adore Tremblay!

    7
    Mardi 24 Septembre 2013 à 21:09

    Là forcément, tu es obligée de partir avec un a priori positif, à la limite même pas besoin d'insister en faisant un billet. 

     

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