• Cela faisait longtemps que je voulais lire du Anne Hébert, alors pour ce Québec en septembre j’ai sauté le pas avec :

    Je me suis rendue compte bien après l’avoir lu, qu’Anne Hébert était au programme des lectures communes ce qui m’en fait une de plus. Malheureusement, je n’ai vraiment pas accroché du moins à ce livre ci. Ce qui fait que je serai la seule note négative dans un concert de louanges probablement méritées et je n’aime pas passer pour la « méchante » (je suis triste là).

     Je suis effectivement restée de marbre devant cette histoire à quatre personnages sans avoir eu la moindre empathie pour eux. J’ai vaguement eu l’impression de perdre mon temps. Heureusement c’est court et écrit en gros caractère, sinon je ne l’aurai jamais fini.

     C’est surement de ma faute, je n’ai probablement pas choisi le bon (il faut dire que c’était le seul disponible à la bibliothèque). Mais je ne désespère pas et je redonnerai sa chance à l’auteur avec un autre titre c’est sûr.

     

     


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  •  Mercredi, jour des enfants, je vous propose donc :  

    La série des Milles Contes, a dans son registre tout un panel d’histoires à lire aux plus jeunes comme à ceux qui ont gardé une âme d’enfant. Des histoires de Noël, des contes traditionnels européens transposés et modifiés au fil du temps, en passant par des légendes indiennes, on peut trouver son bonheur là-dedans. Chaque histoire est présentée avec des petites icones indiquant le temps de lecture, l’âge adapté, les lieux et personnages. 

    Si vous vous sentez l’âme d’un conteur au coin du feu, cela peut faire votre bonheur.   


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  • Québec en septembre 2013 : L'INAVEU

    4ème de Couverture :

    Régis Duchesne a trouvé, en rassemblant les effets personnels de son père, mort du cancer il y a quelque temps, un album de photos dans lequel sont rassemblées des coupures de journaux qui témoignent, sur plusieurs décennies, de crimes ayant eu lieu à Montréal. Accompagnant l’album, un étrange carnet noir, rempli de montants d’argent qui s’échelonnent sur la même période, et la mention d’un seul intermédiaire : CS.

    Obnubilé par sa découverte, Régis Duchesne confie son inquiétude au sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec : son père ayant été toute sa vie un comptable peu loquace, Régis craint qu’il ait été mêlé à des histoires louches. Mais comment ouvrir une enquête avec si peu d’indices ? rétorque le policier.

    Un élément nouveau, qui met en relation directe le cas Duchesne et celui de « La petite disparue du Vendredi saint », une tragédie qui avait horrifié toute la population de Montréal en 1973, amène Pagliaro à réviser sa position. Se pourrait-il que la solution de cette affaire, vieille de trente-cinq ans, se trouve encryptée au cœur des documents découverts par Régis Duchesne ? Et qui donc se cache derrière cet énigmatique « CS » ?

     

    Québec en septembre 2013 : L'INAVEU

     

     Un avis subjectif (le mien) :

    Il est de ces livres dont on n’attend rien de particulier si ce n’est qu’il soit plaisant à lire, que l’histoire se tienne et que les personnages nous parlent un minimum et qui sans prévenir se révèle tout autre de ce à quoi on s’attendait. On espérait une petite lecture sympathique sans plus et on se retrouve avec un joli petit coup de cœur, une lecture palpitante et un suspens tenace qui ne vous quitte plus jusqu’à la fin. Vous tournez les pages pour connaitre la suite et vous maudissez l’auteur d’avoir été si concis dans sa narration, quelques pages de plus ne vous auraient pas dérangée. Et voilà, encore un nouvel auteur de policier à mettre sur ma liste des valeurs sûres.

     J’ai commencé par apprécier le personnage principal, ce Francis Pagliaro, sergent détective de la Sureté de Québec, proche de la retraite, et qui prend des cours de philosophie à l’université. Puis, j’ai eu de la sympathie pour l’angoisse de ce fils qui culpabilise de ne pas avoir été proche de son père et qui cherche des réponses au risque de perdre sa femme et sa fille à force de comportement obsessionnel. Et quand se noue enfin le point de départ de l’enquête, je n’ai rien pu lâcher avant la fin. Mais que de tensions, de soupçons et d’hypothèses tordues me sont passées dans la tête durant toute la lecture. C’est bien simple, j’ai même été déçue quand la résolution de l’énigme a été annoncée parce que je n’aurai plus la joie de la réflexion.

     Forcément c’est obligé, je vais aussi lire avec confiance Ménage en rouge du auteur en espérant qu’il soit aussi bon.

     

    Québec en septembre 2013 : L'INAVEU

     


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  • Toujours dans le cadre de Québec en septembre, j’ai choisi de découvrir de la fantasy historicisante genre que je n’avais pas encore trouvé dans la littérature de l’imaginaire québécoise pourtant prolifique. Donc voici le premier tome du Crépuscule des Arcanes :

     

    4ème de couverture :

    En Bas-Canada, après le Grand Choléra et la révolte des Patriotes, seules quelques personnes savent encore pratiquer la version théurgique des arcanes. Pourtant, à Notre-Dame des Tempérances, quelqu’un vient d’utiliser la goétie – la version noire des arcanes –pour modifier le cours naturel des choses. Nous sommes en 1849 

    Neveu du curé Lamare, Faustin travaille comme bedeau au presbytère de Notre-Dame des Tempérances. S’il sait que son oncle fait partie des arcanistes survivants, il n’en est pas moins surpris quand, après une pénible divination pratiquée le soir du Mardi gras, le vieil homme le conjure de ramener au plus vite Rose Latulipe, la fille du maire. Or, quand Faustin, accompagné du vicaire François Gauthier, se présente chez le notable, la jeune fille a été enlevée par un mystérieux étranger.
    La rencontre de Shaor’i, une Indienne aux pouvoirs arcanistes étonnants, lance les deux hommes sur des sentiers inconnus, d’abord pour recevoir l’aide du chamane Otjiera, puis vers le Mont à l’Oiseau de sinistre réputation, avec pour guide l’homme fort Baptiste Lachapelle.
    Pour Faustin, qui découvre avec stupéfaction que des gens peuvent se changer en harfangs, que les lutins et les loups-garous existent tout autant que la bête à grand’queue et les jacks mistigris, c’est la fin de l’innocence… et le début d’une quête dont l’aboutissement final transformera à jamais son existence ! 

     

    Québec en septembre 2013: L'ENSORCELEUSE DE POINTE-LEVY

     

    Un avis subjectif (le mien):

    Je tiens à dire que même si j’ai tiqué sur des détails qui m’ont gênée à la lecture, ce ne sont que des détails et le positif l’emporte beaucoup sur le négatif. Il s’agit bien sûr d’un premier tome d’une trilogie mais qui se suffit à lui-même puisqu’il y a une fin ouverte sur la suite certes mais qui peut aussi être lue comme une conclusion satisfaisante.

     La fantasy historicisante peut, quand elle est bien maîtrisée, être un grand plaisir à la lecture. Guy Gavriel Kay a en fait sa marque de fabrique avec beaucoup de talent (message subluminal : lisez TIGANE c’est un ordre !). J’en suis assez friande. Et quand elle aborde une partie de l’Histoire fort méconnue dans nos contrées et bien la nouveauté est plutôt bienvenue et on est curieux de découvrir et une histoire et un contexte historique. 

    Allez c’est parti, on se débarrasse d’abord des choses qui fâchent, comme ça, c’est évacué et on passe à la case Mélodie du bonheur juste après.

    Je n’ai pas vraiment eu le coup de cœur pour le personnage central Faustin alors que j’ai adoré les personnages secondaires. Je les trouve un peu creux ces héros, limite les méchants ont plus de classe.

    Je suis moyennement convaincue que devoir caser des poèmes et des chansons à tout bout de champ c’est forcément un plus (le grand JRR Tolkien le faisait, mais pourquoi l’imiter tout le temps).

    Le récit est un peu gâché par l’apparition de certaines constantes clichéesques du genre qui commencent à m’agacer vraiment (genre le syndrome Lukejesuiston…(mettez la parenté voulue) et il y a en a d’autres) et qui auraient pu être évité.

     Oui mais voilà, j’ai très vite fais abstraction de tous ces détails parce que j’ai aimé voyager dans ce Québec et passer quelques veillées avec forces contes, musique et chansons avec les habitants des petits villages traversés.

    La poésie de certaines descriptions est marquante notamment le pays des mah oumets et la magie très subtile permet de belles réalisations : j’ai adoré le canoë volant dans les cieux par exemple.

    De plus, l’histoire se construit autour de personnages ayant réellement existé ce qui est le petit plus qui fait la différence et parfois dans des contre emplois intéressants ou dans leurs réalité historiques ou légendaires. Les contes et légendes locaux sont également utilisés à bon escient et ajoute au charme du dépaysement.

     Le récit a quand même un côté classique et convenu, dommage, j’aurai aimé un peu plus de fantaisie qui aurait fait battre mon petit cœur de lectrice un peu plus vite. Mais c’est un premier tome, la suite corrigera peut-être ce petit défaut. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier la ballade même si j’ai rarement été surprise pendant la lecture.

    Un auteur à suivre assurément pour peu qu’il se démarque un peu plus dans ces prochains livres.

     

    Québec en septembre 2013: L'ENSORCELEUSE DE POINTE-LEVY

     

     En résumé :

    J’aime :

    L’ambiance, le décor, le contexte qui dépaysent totalement

    L’ajout de personnages ayant réellement existé.

    L’utilisation des contes et du folklore local avec son bestiaire qui change de ce qu’on peut lire habituellement.

     J’aime moins :

    Les poèmes et chansons c’est bien mais en abuser…

    On n’évite pas certains clichés qui commencent un peu à être usés et lassants depuis le temps.

    Des personnages principaux un peu effacés

     Les suites (que je lirai volontiers):

    2 La Voyante des Trois-Rivières

    3 Le Sorcier de l’île d’Orléans

     

     


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  • Michel Tremblay c’est un incontournable pour un mois consacré au Québec mais aussi pour ma petite personne, car il est devenu au fur et à mesure que je lisais ses œuvres un de mes auteurs chouchous, qui ne m’a jamais déçue jusqu’à présent et m’accompagnera pour longtemps. Certaines lectures m’ont plus touchée que d’autres mais je n’ai jamais abandonné une lecture de cet auteur, jamais ! Et il est prévu en lecture commune à laquelle je participe donc avec :

     

    Québec en septembre 2013 : QUARANTE QUATRE MINUTES, QUARANTE QUATRE SECONDES

    François Villeneuve n’aura enregistré qu’un seul disque. Pourtant il était parti pour une brillante carrière musicale. Des années plus tard, il revient sur les événements de sa vie qui ont inspiré les dix chansons de cet album soit un résumé de quarante-quatre minutes, quarante-quatre secondes.

    Québec en septembre 2013 : QUARANTE QUATRE MINUTES, QUARANTE QUATRE SECONDES

     Avec une illustration de couverture euh loin d’être emballante (j’ai connu Actes Sud plus inspiré) et un titre pas franchement évocateur, j’ai mis du temps à me décider à lire ce livre même estampillé Michel Tremblay. Mais qu’est-ce que j’ai eu tort ! Il fait comment cet auteur pour arriver à m’accrocher même avec un sujet qui ne m’inspire pas forcément un grand intérêt ? Tant de talent, c’est rageant parfois.

     Le fait est qu’on tourne les pages de façon superficielle. On survole un peu les personnages, le contexte. Et puis petit à petit, sans l’avoir voulu, on plonge plus avant dans la vie de François. Il devient intéressant et même qu’on finit par l’aimer et pleurer devant ce gâchis annoncé. On l’aime, on aime sa musique, on aimerait l’avoir chez soi ce disque. On y retrouve aussi cette vieille connaissance qu’est Edouard éternel vendeur de chaussure le jour et duchesse des folles nuits de la Main, le quartier chaud de Montréal. Du coup, on se retrouve dans un décor familier et on se sent bien. Résultat : j’ai lu jusqu’à la fin sans m’arrêter, j’ai adoré et j’en veux encore.

     Merde, encore un bon Tremblay. C’est foutu. Cet auteur arriverait à nous passionner en écrivant les modes d’emplois des meubles à monter soi-même qui viennent de Scandinavie (ça se serait une sacrée expérience). Je suis sous le charme une fois de plus.  

    Québec en septembre 2013 : QUARANTE QUATRE MINUTES, QUARANTE QUATRE SECONDES


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