• Harlequinades vintage 2013 : ADORABLE SOPHYADORABLE SOPHY, Georgette HEYER, 1950, édition Milady, 

    Je ne pouvais pas clore ma participation à ces Harlequinades vintage sans passer par au moins un coup de cœur, que je dois à Georgette Heyer, que je connaissais plutôt pour ses policiers très sympathiques. Je vous recommande d’ailleurs Pékinois, policiers et polars, qui aligne une galerie d’excentriques so british plutôt croquignolets. C’est en toute confiance que j’ai abordé l’autre œuvre de l’auteur grâce aux éditions Milady romance qui ont donc édité ce roman datant de 1950. 

     

     

    Focus sur la couverture :

     

    Harlequinades vintage 2013 : ADORABLE SOPHY

     

    C’est rose c’est sûr ! Et je ne suis pas sûre que la coiffure si anachronique et résolument moderne de la jeune femme donne une idée juste de l’époque où se situe l’histoire. Finalement je lui préfère cette version originale plutôt sobre et peut-être plus en phase avec le récit.

    Harlequinades vintage 2013 : ADORABLE SOPHY

     

    Le titre :

    ADORABLE SOPHY est la traduction de THE GRAND SOPHY, (tiens me rappelle une chanteuse çà) j’aime bien le titre original parce que c’est vrai que c’est une grande perche cette Sophy mais le titre français n’est pas si catastrophique et au final comme elle est sympathique cette fille, cela donne bien le ton.

     4ème de couverture avec commentaires personnels que j’assume à fond (les phrases en gras ou italique et en rouge sont de mon cru) :

    Lorsque la respectable famille Ombersley recueille Sophy une cousine éloignée, elle ne s’attend pas à une telle révolution [un débarquement pareil ça promet pour la suite]. Indépendante, sûre d’elle, n’hésitant pas à monter à cheval comme un homme, Sophy n’a rien d’une jeune fille fragile et effacée, en d’autres termes de ce que le sombre et taciturne Charles d’Ombersley attend des femmes. [Phrase un chouïa alambiqué non ?].D’ailleurs, ne devrait-il pas dompter l’impudente avant que ses manières scandaleuses ne commencent à lui plaire un peu trop ? [Oublie Charles, tu n’y arriveras jamais ! D’autres ont essayé et ils ont eu des problèmes…]

     Mon parcours du combattant :

    Pour la petite histoire, le papa de Sophy veuf depuis de nombreuses années doit partir à l’étranger comme ambassadeur et si sa fille l’a toujours accompagné jusque-là, il estime qu’il est temps qu’elle se trouve un mari (on apprendra plus tard qu’il souhaite lui-même convolé en juste noce avec une ravissante dame espagnole et qu’il lui faut caser sa fille avant) et il confie donc à ses parents éloignés les Ombersley cette tâche ingrate.

    Toute la maisonnée s’attend à recueillir une timide petite chose pas très sure d’elle. Inutile de vous dire que le choc fut rude quand ils voient débarquer une très grande jeune fille exubérante et toute sa ménagerie (singe compris).

    A partir de là, les Ombersley ne contrôleront plus rien parce que la Grande Sophy (je ne peux pas résister à l’appeler comme ça), va aider sa famille d’accueil à résoudre leurs problèmes à sa manière.

    C’est que rien ne lui résiste et ne lui fait peur et surtout pas le dragon Charles qui tient les cordons de la bourse de la famille à leur grand dam et n’a pas vraiment l’occasion de sourire vu ce qu’il doit gérer comme dettes de jeu de son irresponsable de père et qu’il est fiancée à une fille pas drôle du tout elle. Et que bien sûr tout le monde sait qu’il finira par craquer pour sa scandaleuse cousine qui n’attend que ça.

    Une bonne bouffée d’air frais, de l’humour, des personnages plus profonds qu’il n’y paraît quand on comprend mieux leurs motivations. Même Charles devient plus attachant quand on comprend comment il rame pour éviter la ruine financière à sa famille. Le seul personnage que je trouve trop caricatural c’est la fiancée, la rivale, forcément méchante et qui restera dans ce registre jusqu’au bout. Toutes les crasses possibles et imaginables, elle les fera. Dommage, parce que cela gâche un peu le reste. Mais je m’y serai vraiment amusé, d’ailleurs j’ai Cotillon, autre livre de l’auteur dans ma PAL virtuelle


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  • HARLEQUINADES VINTAGE 2013 : NOCES ETERNELLES 

     

     

     

    NOCES ETERNELLES de Kasey MICHAELS, ed Harlequin, collection Horizon, 1994, 150 pages 

    Vous connaissez déjà le principe. Une romance antérieure à 1990 voire 1995 et là je suis juste limite mais quand j’ai vu le sujet, je ne pouvais pas passer à côté. 

     

    Focus sur la couverture :

     

    HARLEQUINADES VINTAGE 2013 : NOCES ETERNELLES

     

    En fait je n’aurai quasiment rien à redire à l’illustration sauf le petit détail qui cloche dans une image qui ne pique pas les yeux sans être à tomber par terre pour autant. Mais où sont passé les jambes de l’héroïne ? Vous avouerez que c’est quand même spécial comme position.

     

    HARLEQUINADES VINTAGE 2013 : NOCES ETERNELLES

      

    Le titre :

     NOCES ETERNELLES est la traduction de TIMELY MATRIMONY, bon le titre VO est plus évocateur que celui en français mais ce n’est pas non plus capillotracté.  

    4ème de couverture avec commentaires personnels que j’assume à fond (les phrases en gras ou italique et en rouge sont de mon cru) : 

    Trouver sur la plage après une nuit de tempête, un homme à moitié mort qui se prétendait venu du XIXème siècle : il n’y avait qu’à Suzi qu’une chose pareille pouvait arriver ! [Quand on connait les exploits de la demoiselle, ce n’est pas mensonger du tout]. La jeune femme n’était pourtant pas au bout de ses surprises. Car après avoir recueilli l’inconnu chez elle et écouté son histoire, il lui fallait se rendre à l’évidence : elle avait bel et bien affaire à un naufragé venu du passé. [La rencontre fut d’ailleurs un moment très amusant et explosif vu le tempérament des deux zoziaux]. Un homme très séduisant, au charme infiniment désuet ; mais un homme démuni, qui avait besoin d’une femme pour le guider dans la jungle du monde moderne…[ma foi, il s’en débrouille pas si mal que ça]. Et plus Suzi apprenait à connaître son hôte, plus elle avait envie d’être cette femme là. [la phrase qui ne sert à rien vu qu’on sait très bien qu’ils vont roucouler ensemble jusqu’à la fin de leurs jours] 

     Mon parcours du combattant :

     Pour une fois, je ne me suis pas ennuyée à la lecture d’un Harlequin. J’ai toujours eu du mal avec eux il faut bien le reconnaitre.  Bon je ne crie pas au chef d’œuvre mais tout de même, j’ai quand même trouvé l’histoire plutôt marrante et drôle, voire même un peu trop courte ce qui a à mon avis a obligé l’auteur à quelques raccourcis pas toujours heureux. Maintenant, à voir s’il n’y a pas eu tronçonnage de chapitres lors de la traduction.

     On y croise donc Suzi, jeune femme dynamique, riche et s’occupant avec un travail de critique littéraire. En vacances, elle a accepté pour sa voisine de récolter du bois flottés sur la plage après la tempête en se levant à 5h00 du matin ce qui est un gros sacrifice pour elle. Mais, ce matin là, elle trouve sur la plage le corps d’un homme qu’elle croit d’abord mort. Passé le moment de panique (que j’ai trouvé fort drôle), elle se dévoue pour jouer les infirmières avec un patient pas commode du tout. Lui, est tombé à la mort suite à la tempête sauf qu’il ne s’agit pas de la même, la sienne a eu lieu en 1812. Il est écrivain et tient à son manuscrit plus qu’à sa vie.

     A partir de là, la suite devient fort cocasse, les invraisemblances sont vite balayées avec le duo explosif qu’ils forment : elle, indépendante, dynamique et volontiers casse-cou et imprévisible, lui, un peu déphasé du fait de son voyage dans le temps, obsédé par la mode masculine du XXème siècle, les publicités télévisées et sans grand tact lorsqu’il fait remarquer l’âge avancé de l’héroïne qui affiche 35 ans au compteur donc dans la catégorie vieille fille sans avenir.

     Rien de tel qu’un mariage blanc pour obtenir des papiers et la nationalité américaine mais il devient vite évident que cela va se transformer en mariage d’amour tout court pour tout le monde. Et pour une fois, les personnages secondaires sont tout aussi marrants que les principaux.

     Ce livre ne va pas changer ma vie radicalement, mais il fut bien sympathique et pas du tout rébarbatif comme les précédents.   


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    Elizabeth Martin est engagée comme dame de compagnie chez la veuve de son parrain à Londres en remplacement d’une jeune femme qui a disparu, supposément partie avec un homme. Mais bientôt le corps de celle-ci est retrouvé dans les décombres d’une maison sur le chantier de la nouvelle gare en cours de construction. Le meurtre de la jeune dame de compagnie sera-t-il élucidé… 

    Notule 8# UN INTERÊT PARTICULIER POUR LES MORTS

     J’ai passé un bon moment, je dois bien le dire, d’autant que mes soupçons sur l’assassin se sont avérés erronés et que le suspens est resté jusqu’au bout. L’histoire alterne deux récits à la première personne : celui d’Elisabeth Martin la nouvelle dame de compagnie et celui de Benjamin Ross, inspecteur à Scotland Yard. Le duo est très sympathique à suivre et l’intrigue plutôt bien construite. Cette série compte déjà quatre livres en anglais, s’ils pouvaient être traduits ce serait bien, sinon, je passerai à la VO. 


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    Notule 7# THIS PEN FOR HIRE

    Jaine Austen gagne sa vie en rédigeant des messages publicitaires. C’est la première fois, qu’un client lui demande une lettre de déclaration pour l’élue de son cœur. Or suite au meurtre de la dite élue, le client en question se retrouve accusé de meurtre. Il est grand temps de devenir détective et retrouver le véritable assassin.

    J’ai beaucoup ri avec les délires que peut s’offrir Jaine et ses méthodes parfois farfelues pour obtenir des informations et mener l’enquête. Et pour avoir appeler son chat Prozac, je suis définitivement conquise. Bon, ce n’est pas « LE » livre qui va changer votre vie mais c’est une lecture pétillante et drôle idéale pour les vacances. Certes, c’est de la V.O mais accessible sans trop de difficulté.


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  • Harlequinades vintage 2013 : AMERE VENGEANCE

     

    AMERE VENGEANCE, d’Anne WEALE : 150 pages, 1995 

    Toujours dans le cadre des Harlequinades vintage de Karine, je vous présente un livre de la collection Azur des éditions Harlequin, qui est limite hors sujet puisqu’à ma grande surprise il date de 1995 (franchement j’aurai juré qu’il était plus vieux que ça) mais bon on ne va pas chipoter. Si ? Vous êtes sûrs ? M’en fous, ch’suis une rebelle moi ! 

     

     

     

     

    Focus sur la couverture :

    Harlequinades vintage 2013 : AMERE VENGEANCE

     

    Comme je n’avais aucune autre inspiration pour mon choix que l’illustration et le 4ème de couverture avec la date de publication originale (sur ce coup je me suis un peu plantée), mon œil non averti a été attiré par cette illustration que je trouve fascinante.

    On y découvre une femme visiblement sorti du lit, à l’état naturel (sans maquillage, décoiffée, et en pyjama sensé être en soie jaune et sexy dans le texte mais sur l’image j’ai un gros doute. Ca m’évoque plutôt les tenues d’infirmier ou de médecin dans les hôpitaux et pour ma part, je ne trouve pas cela follement affriolant.) dans une bibliothèque en compagnie d’un monsieur en robe de chambre ultra chic. Ils se sourient et semblent passer du bon temps ensemble.

    Je tiens à saluer le travail de l’artiste qui a reproduit fidèlement une scène du livre avec quasiment tous les détails sauf que la robe de chambre est bleue et pas rouge dans le texte mais bon, foin de chipoterie. 

    Le titre :

    AMERE VENGEANCE traduction hautement improbable de NEVER GO BACK, ou comment sur la traduction hasardeuse d’un titre et un 4ème de couverture tout aussi au pifomètre, on se retrouve avec une histoire qui n’a rien à voir du tout et forcément on est déçu déjà qu’on en attendait pas grand chose ! 

    4ème de couverture avec commentaires personnels que j’assume à fond (les phrases en gras ou italique et en rouge sont de mon cru) :

    Olivia n'a jamais oublié l'humiliation qu'elle a ressentie le jour où Ludovic Webb l'a expulsée du manoir où son grand-père avait passé toute sa vie en tant que maître d'hôtel et où elle avait elle-même grandi. Et elle n'a jamais renoncé à lui faire payer sa cruauté... Or voilà que neuf ans plus tard, le destin semble vouloir lui permettre d'assouvir sa vengeance. [waouh, tu lis ce truc et tu te dis, super va y avoir une ambiance ultra tendue, de l'action, des coups vicieux et tordus, les insultes vont voler dans tous les sens, ben dans les faits, euh... je cherche encore]

    En effet Ludovic Webb recherche un décorateur d'intérieur pour le manoir et Olivia lui a été chaudement recommandée. Ne reconnaissant pas en elle l'adolescente rebelle et révoltée qu'il a rencontré autrefois, il lui propose le chantier...et n'hésite pas à lui faire des avances. [lui au moins, il perd pas le nord : je rencontre une femme une heure pour un entretien d'embauche et je lui propose la promotion canapé d'office en commençant par un dîner de croquettes de poisson (véridique) dans un des restaurants les plus chers de Londres]

    L'heure des règlements de comptes à sonné ! [AHA ! elle est impitoyable cette Olivia ! Cette phrase me fait beaucoup rire après lecture] 

    Mon parcours du combattant :

    Donc sur la foi d’un titre et d’un pitch de départ alléchants, j’ai attendu vainement que vengeance ou tentative de vengeance se passe et je peux encore attendre.

     Mais oyez, oyez donc la véritable et passionnante histoire d’Olivia et Ludovic.

     Alors oui Olivia s’est faite jetée du manoir où son grand père travaillait à grand coup de pied dans le popotin par un Ludovic vraiment pas sympa du tout. Mais, moi je ne peux pas en vouloir à Ludo parce que grâce à ce méga coup de pied, Ollie est devenue une méga star de la déco pour villas luxueuses de gens riches et célèbres et de la restauration de demeures anciennes. Mais Ollie, ne voit pas les choses comme ça et elle en a gros sur la patate.

     

    Les affaires n’étant pas florissantes pour sa petite entreprise, elle se voit contrainte d’accepter de retourner au manoir de son enfance devenue une sorte d’académie où des gens qui ne savent pas quoi faire de leur argent viennent prendre des cours d’artisanat ou autres matières plus académiques. Après, la première prise de contact, où Olivia trouve Ludovic très séduisant et comprend tout de suite qu’il la trouve séduisante… toujours pas de plans machiavéliques de la part de l’offensée pour sa future vengeance.

     Donc moi, je me dis, l’auteur a voulu créer l’effet de surprise et je découvrirai la formidable machination mise en route par l’héroïne, ses hésitations au fur et à mesure où elle va tomber amoureuse, son déchirement envers son devoir familial (vengez la mort de papy qui finit de façon ignoble alcoolique dans une maison de retraite sinistre) et son amour tout palpitant, même si bien entendu, l’amour triomphera de tout, on est dans une romance après tout. 

    Et ben, je pouvais toujours attendre, vu qu’il ne s’est jamais rien passé, mais vraiment rien de rien, même pas une petite brise à défaut de tempête. Et pour couronner le tout, les deux tourtereaux étant d’un ennui absolu l’un comme l’autre, leur histoire ne m’a paru ni émouvante ni même crédible une seule seconde.

     Après avoir enduré tant d’ennui, il me faut un truc plus excitant moi. M’en vais voir si je peux trouver un roman policier bien gore avec des tueurs en série sadiques qui trucident des couples dans le genre de ces deux là. Gniark ! Gniark !


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