• Harlequinades vintage 2013 : AMERE VENGEANCE

    Harlequinades vintage 2013 : AMERE VENGEANCE

     

    AMERE VENGEANCE, d’Anne WEALE : 150 pages, 1995 

    Toujours dans le cadre des Harlequinades vintage de Karine, je vous présente un livre de la collection Azur des éditions Harlequin, qui est limite hors sujet puisqu’à ma grande surprise il date de 1995 (franchement j’aurai juré qu’il était plus vieux que ça) mais bon on ne va pas chipoter. Si ? Vous êtes sûrs ? M’en fous, ch’suis une rebelle moi ! 

     

     

     

     

    Focus sur la couverture :

    Harlequinades vintage 2013 : AMERE VENGEANCE

     

    Comme je n’avais aucune autre inspiration pour mon choix que l’illustration et le 4ème de couverture avec la date de publication originale (sur ce coup je me suis un peu plantée), mon œil non averti a été attiré par cette illustration que je trouve fascinante.

    On y découvre une femme visiblement sorti du lit, à l’état naturel (sans maquillage, décoiffée, et en pyjama sensé être en soie jaune et sexy dans le texte mais sur l’image j’ai un gros doute. Ca m’évoque plutôt les tenues d’infirmier ou de médecin dans les hôpitaux et pour ma part, je ne trouve pas cela follement affriolant.) dans une bibliothèque en compagnie d’un monsieur en robe de chambre ultra chic. Ils se sourient et semblent passer du bon temps ensemble.

    Je tiens à saluer le travail de l’artiste qui a reproduit fidèlement une scène du livre avec quasiment tous les détails sauf que la robe de chambre est bleue et pas rouge dans le texte mais bon, foin de chipoterie. 

    Le titre :

    AMERE VENGEANCE traduction hautement improbable de NEVER GO BACK, ou comment sur la traduction hasardeuse d’un titre et un 4ème de couverture tout aussi au pifomètre, on se retrouve avec une histoire qui n’a rien à voir du tout et forcément on est déçu déjà qu’on en attendait pas grand chose ! 

    4ème de couverture avec commentaires personnels que j’assume à fond (les phrases en gras ou italique et en rouge sont de mon cru) :

    Olivia n'a jamais oublié l'humiliation qu'elle a ressentie le jour où Ludovic Webb l'a expulsée du manoir où son grand-père avait passé toute sa vie en tant que maître d'hôtel et où elle avait elle-même grandi. Et elle n'a jamais renoncé à lui faire payer sa cruauté... Or voilà que neuf ans plus tard, le destin semble vouloir lui permettre d'assouvir sa vengeance. [waouh, tu lis ce truc et tu te dis, super va y avoir une ambiance ultra tendue, de l'action, des coups vicieux et tordus, les insultes vont voler dans tous les sens, ben dans les faits, euh... je cherche encore]

    En effet Ludovic Webb recherche un décorateur d'intérieur pour le manoir et Olivia lui a été chaudement recommandée. Ne reconnaissant pas en elle l'adolescente rebelle et révoltée qu'il a rencontré autrefois, il lui propose le chantier...et n'hésite pas à lui faire des avances. [lui au moins, il perd pas le nord : je rencontre une femme une heure pour un entretien d'embauche et je lui propose la promotion canapé d'office en commençant par un dîner de croquettes de poisson (véridique) dans un des restaurants les plus chers de Londres]

    L'heure des règlements de comptes à sonné ! [AHA ! elle est impitoyable cette Olivia ! Cette phrase me fait beaucoup rire après lecture] 

    Mon parcours du combattant :

    Donc sur la foi d’un titre et d’un pitch de départ alléchants, j’ai attendu vainement que vengeance ou tentative de vengeance se passe et je peux encore attendre.

     Mais oyez, oyez donc la véritable et passionnante histoire d’Olivia et Ludovic.

     Alors oui Olivia s’est faite jetée du manoir où son grand père travaillait à grand coup de pied dans le popotin par un Ludovic vraiment pas sympa du tout. Mais, moi je ne peux pas en vouloir à Ludo parce que grâce à ce méga coup de pied, Ollie est devenue une méga star de la déco pour villas luxueuses de gens riches et célèbres et de la restauration de demeures anciennes. Mais Ollie, ne voit pas les choses comme ça et elle en a gros sur la patate.

     

    Les affaires n’étant pas florissantes pour sa petite entreprise, elle se voit contrainte d’accepter de retourner au manoir de son enfance devenue une sorte d’académie où des gens qui ne savent pas quoi faire de leur argent viennent prendre des cours d’artisanat ou autres matières plus académiques. Après, la première prise de contact, où Olivia trouve Ludovic très séduisant et comprend tout de suite qu’il la trouve séduisante… toujours pas de plans machiavéliques de la part de l’offensée pour sa future vengeance.

     Donc moi, je me dis, l’auteur a voulu créer l’effet de surprise et je découvrirai la formidable machination mise en route par l’héroïne, ses hésitations au fur et à mesure où elle va tomber amoureuse, son déchirement envers son devoir familial (vengez la mort de papy qui finit de façon ignoble alcoolique dans une maison de retraite sinistre) et son amour tout palpitant, même si bien entendu, l’amour triomphera de tout, on est dans une romance après tout. 

    Et ben, je pouvais toujours attendre, vu qu’il ne s’est jamais rien passé, mais vraiment rien de rien, même pas une petite brise à défaut de tempête. Et pour couronner le tout, les deux tourtereaux étant d’un ennui absolu l’un comme l’autre, leur histoire ne m’a paru ni émouvante ni même crédible une seule seconde.

     Après avoir enduré tant d’ennui, il me faut un truc plus excitant moi. M’en vais voir si je peux trouver un roman policier bien gore avec des tueurs en série sadiques qui trucident des couples dans le genre de ces deux là. Gniark ! Gniark !


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