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Harlequinades vintage 2013 : NOCES ETERNELLES
NOCES ETERNELLES de Kasey MICHAELS, ed Harlequin, collection Horizon, 1994, 150 pages
Vous connaissez déjà le principe. Une romance antérieure à 1990 voire 1995 et là je suis juste limite mais quand j’ai vu le sujet, je ne pouvais pas passer à côté.
Focus sur la couverture :
En fait je n’aurai quasiment rien à redire à l’illustration sauf le petit détail qui cloche dans une image qui ne pique pas les yeux sans être à tomber par terre pour autant. Mais où sont passé les jambes de l’héroïne ? Vous avouerez que c’est quand même spécial comme position.
Le titre :
NOCES ETERNELLES est la traduction de TIMELY MATRIMONY, bon le titre VO est plus évocateur que celui en français mais ce n’est pas non plus capillotracté.
4ème de couverture avec commentaires personnels que j’assume à fond (les phrases en gras ou italique et en rouge sont de mon cru) :
Trouver sur la plage après une nuit de tempête, un homme à moitié mort qui se prétendait venu du XIXème siècle : il n’y avait qu’à Suzi qu’une chose pareille pouvait arriver ! [Quand on connait les exploits de la demoiselle, ce n’est pas mensonger du tout]. La jeune femme n’était pourtant pas au bout de ses surprises. Car après avoir recueilli l’inconnu chez elle et écouté son histoire, il lui fallait se rendre à l’évidence : elle avait bel et bien affaire à un naufragé venu du passé. [La rencontre fut d’ailleurs un moment très amusant et explosif vu le tempérament des deux zoziaux]. Un homme très séduisant, au charme infiniment désuet ; mais un homme démuni, qui avait besoin d’une femme pour le guider dans la jungle du monde moderne…[ma foi, il s’en débrouille pas si mal que ça]. Et plus Suzi apprenait à connaître son hôte, plus elle avait envie d’être cette femme là. [la phrase qui ne sert à rien vu qu’on sait très bien qu’ils vont roucouler ensemble jusqu’à la fin de leurs jours]
Mon parcours du combattant :
Pour une fois, je ne me suis pas ennuyée à la lecture d’un Harlequin. J’ai toujours eu du mal avec eux il faut bien le reconnaitre. Bon je ne crie pas au chef d’œuvre mais tout de même, j’ai quand même trouvé l’histoire plutôt marrante et drôle, voire même un peu trop courte ce qui a à mon avis a obligé l’auteur à quelques raccourcis pas toujours heureux. Maintenant, à voir s’il n’y a pas eu tronçonnage de chapitres lors de la traduction.
On y croise donc Suzi, jeune femme dynamique, riche et s’occupant avec un travail de critique littéraire. En vacances, elle a accepté pour sa voisine de récolter du bois flottés sur la plage après la tempête en se levant à 5h00 du matin ce qui est un gros sacrifice pour elle. Mais, ce matin là, elle trouve sur la plage le corps d’un homme qu’elle croit d’abord mort. Passé le moment de panique (que j’ai trouvé fort drôle), elle se dévoue pour jouer les infirmières avec un patient pas commode du tout. Lui, est tombé à la mort suite à la tempête sauf qu’il ne s’agit pas de la même, la sienne a eu lieu en 1812. Il est écrivain et tient à son manuscrit plus qu’à sa vie.
A partir de là, la suite devient fort cocasse, les invraisemblances sont vite balayées avec le duo explosif qu’ils forment : elle, indépendante, dynamique et volontiers casse-cou et imprévisible, lui, un peu déphasé du fait de son voyage dans le temps, obsédé par la mode masculine du XXème siècle, les publicités télévisées et sans grand tact lorsqu’il fait remarquer l’âge avancé de l’héroïne qui affiche 35 ans au compteur donc dans la catégorie vieille fille sans avenir.
Rien de tel qu’un mariage blanc pour obtenir des papiers et la nationalité américaine mais il devient vite évident que cela va se transformer en mariage d’amour tout court pour tout le monde. Et pour une fois, les personnages secondaires sont tout aussi marrants que les principaux.
Ce livre ne va pas changer ma vie radicalement, mais il fut bien sympathique et pas du tout rébarbatif comme les précédents.
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