• Québec en septembre 2013 : L'INAVEU

    Québec en septembre 2013 : L'INAVEU

    4ème de Couverture :

    Régis Duchesne a trouvé, en rassemblant les effets personnels de son père, mort du cancer il y a quelque temps, un album de photos dans lequel sont rassemblées des coupures de journaux qui témoignent, sur plusieurs décennies, de crimes ayant eu lieu à Montréal. Accompagnant l’album, un étrange carnet noir, rempli de montants d’argent qui s’échelonnent sur la même période, et la mention d’un seul intermédiaire : CS.

    Obnubilé par sa découverte, Régis Duchesne confie son inquiétude au sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec : son père ayant été toute sa vie un comptable peu loquace, Régis craint qu’il ait été mêlé à des histoires louches. Mais comment ouvrir une enquête avec si peu d’indices ? rétorque le policier.

    Un élément nouveau, qui met en relation directe le cas Duchesne et celui de « La petite disparue du Vendredi saint », une tragédie qui avait horrifié toute la population de Montréal en 1973, amène Pagliaro à réviser sa position. Se pourrait-il que la solution de cette affaire, vieille de trente-cinq ans, se trouve encryptée au cœur des documents découverts par Régis Duchesne ? Et qui donc se cache derrière cet énigmatique « CS » ?

     

    Québec en septembre 2013 : L'INAVEU

     

     Un avis subjectif (le mien) :

    Il est de ces livres dont on n’attend rien de particulier si ce n’est qu’il soit plaisant à lire, que l’histoire se tienne et que les personnages nous parlent un minimum et qui sans prévenir se révèle tout autre de ce à quoi on s’attendait. On espérait une petite lecture sympathique sans plus et on se retrouve avec un joli petit coup de cœur, une lecture palpitante et un suspens tenace qui ne vous quitte plus jusqu’à la fin. Vous tournez les pages pour connaitre la suite et vous maudissez l’auteur d’avoir été si concis dans sa narration, quelques pages de plus ne vous auraient pas dérangée. Et voilà, encore un nouvel auteur de policier à mettre sur ma liste des valeurs sûres.

     J’ai commencé par apprécier le personnage principal, ce Francis Pagliaro, sergent détective de la Sureté de Québec, proche de la retraite, et qui prend des cours de philosophie à l’université. Puis, j’ai eu de la sympathie pour l’angoisse de ce fils qui culpabilise de ne pas avoir été proche de son père et qui cherche des réponses au risque de perdre sa femme et sa fille à force de comportement obsessionnel. Et quand se noue enfin le point de départ de l’enquête, je n’ai rien pu lâcher avant la fin. Mais que de tensions, de soupçons et d’hypothèses tordues me sont passées dans la tête durant toute la lecture. C’est bien simple, j’ai même été déçue quand la résolution de l’énigme a été annoncée parce que je n’aurai plus la joie de la réflexion.

     Forcément c’est obligé, je vais aussi lire avec confiance Ménage en rouge du auteur en espérant qu’il soit aussi bon.

     

    Québec en septembre 2013 : L'INAVEU

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 1er Octobre 2013 à 08:19

    Après le billet de Lou de libellus, je ne savais vraiment qu'en penser (genre je ne sais même pas s'il a aimé) là c'est plus clair... et même tentant :-)

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