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Voilà un roman difficile à résumer si ce n’est impossible. Il est question de peintures, des couleurs, de vies de saints, d’une mystérieuse décoction à base de trèfles aux pouvoirs mystiques divers, de l’Irlande, de Sherlock Holmes, du Père Brown, de l’obsession des personnages pour le tableau de Jan Van Eyck : Les époux Arnolfini,
Autant dire, qu’il y a de la matière. Chaque chapitre plutôt court porte le nom d’une couleur et on se laisse glisser d’une histoire qui en amène une autre qui en amène une autre. Jusqu’à ce qu’enfin, on découvre où voulait en venir l’auteur et c’est là que la magie a cessé d’opéré pour moi. Tant que j’étais baladée d’une histoire de saint, de l’histoire de la famille du narrateur, des histoires dans les histoires, j’ai adoré et puis quand le rideau s’ouvre en grand, je me suis sentie déçue. Le voyage est finalement plus beau que la destination. Mais, quel voyage de dingue !
Extrait :
Les dimensions de la véritable bibliothèque étaient plus réduites mais y chercher un livre s’avérait très compliqué à cause des ramifications de son catalogue qui défiait toutes les lois de la taxinomie. Par exemple, on pouvait trouver tous les nombreux volumes des diverses éditions de Vies des Saints comme celles de Butler et de Baring-Gould dans leur niche hagiographique mais le plus souvent, les essais sur un saint en particulier étaient rangés selon les attributs ou le patronage du sujet. Ainsi fallait-il chercher Sainte Barbara à Pyrotechnie, Sainte Lucie à Ophtalmologie et Saint François Xavier à Sport car il avait été excellent joueur de pelote basque dans sa jeunesse.
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Peu après la guerre, Hariuke, arrive à Tokyo dans l’espoir de devenir peintre. Pour payer ses études, elle trouve un travail chez Goro le neveu d’un artiste peintre célèbre qui a besoin de quelqu’un pour prendre soin de sa fille Momoko qui semble très attachée à une petite chatte baptisée Lala. Goro qui a un vif intérêt pour la belle veuve : Chinatsu.
Chronique d’une tragédie annoncée. Par petites touches, la tension monte entre les personnages et le dénouement mortel pour certains d’entre eux approche inexorablement. L’histoire est racontée par une Hariuke vieillissante, devenue une artiste reconnue, vivant plutôt en recluse et portant le poids d’un secret terrifiant.
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Ca parle de :
Peter Grant agent de police et apprenti sorcier (les deux ne sont pas incompatibles) repart pour des enquêtes dans le milieu de la magie. Ces temps-ci à Soho, les musiciens de Jazz tombent comme des mouches. Il semble qu’une créature se nourrissent de leurs musiques jusqu’à épuisement de leurs organes internes. Un vampire du Jazz vous croyez ?
Un avis subjectif (le mien) :
Après un premier tome (retrouvez mon avis sur Les Rivière de Londres en suivant ce lien) qui inaugurait une série pas mal du tout, j’ai donc enchainé avec le deuxième volet que voici. Cette fois-ci, foin des inévitables et nécessaires introductions au contexte de la série, on entre d’emblée dans le mystère, la magie, les créatures de Londres et le retour des divinités des rivières.
Suites aux événements du tome précédent, Nightingale se retrouve un peu hors course et c’est sur son jeune apprenti, Peter que repose la gestion des enquêtes, de La Folie (le quartier général de la brigade magique) et en plus il doit continuer son apprentissage de la magie. Autant dire, qu’il a du pain sur la planche pour contrer un magicien noir au cœur d’un certain nombre de trafics magiques pas nets du tout.
L’humour est toujours aussi présenté, les allusions au Docteur Who y sont aussi. On déambule dans le Soho londonien comme si on y était. C’est d’ailleurs ce qui fait le charme de ces romans, on s’y balade beaucoup dans les rues, quartiers, mais aussi dans l’histoire de la cité. C’est le petit plus.
Sinon, j’adore toujours ce brave Peter qui tente d’appréhender la magie avec son esprit scientifique qui cherche à comprendre le comment ça marche et parfois c’est juste magique sans explication d’où sa perplexité. J’adore son humour décalé sur la police et la destruction systématique du mythe autour de la profession véhiculé par les films et séries télés.
L’idée de départ de l’intrigue est assez original mais c’est dommage que je me sois méfiée à raison d’un personnage dès son apparition dans le récit, du coup quand son implication criminelle est dévoilée, je n’ai pas eu l’effet de surprise voulu. En fait, j’ai été déçu que Peter n’ait pas l’ombre d’une ombre d’un soupçon à son sujet jusqu’à la quasi fin alors que c’est évident dès le début et que ses signaux d’alertes auraient dû être au maximum.
J’ai quand même aimé ce second volet malgré ce tout petit détail et le rythme du récit, les personnages haut en couleurs, font vite disparaitre ce petit nuage là. La toute fin, offre une surprise qui pourrait avoir son importance par la suite et offrir des développements intéressants.
Un extrait :
« Ça exigerait un sort très puissant et il est possible que cet air que vous entendez soit le signare du praticien – sa signature involontaire » Parce que à l’instar des opérateurs de ce bon vieux télégraphe qui s’identifiaient à leur façon d’appuyer sur leur bouton, chaque magicien a une manière bien à lui de lancer un sort.
« Et moi j’ai une signature ? demandai-je
Ou, répondit Nightingale. Quand vous vous exercez les choses ont une tendance alarmante à prendre feu ».
Les suites
Oui, Murmures souterrains le troisième tome traduit et le quatrième arrive en 2014.
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Bonjour,
A nouveau mois, nouvel édito. Cette fois ci foin de lecture thématique mais plutôt un joyeux capharnaüm fait de toutes les petites lectures mises de côté durant le mois de septembre.
J’ai donc lu et même en V.O :
Le dernier apprenti sorcier : 2 Magie noire à Soho de Ben Aaronovitch
Le chat dans le cercueil de Mariko Koike
Thé au trèfle de Ciaran Carson
Mort à Devil’s Acre d’Anne Perry
Le Show de la vie de Chi Li
Une histoire personnelle de la France : Des Gaulois aux Carolingiens de Bruno Dumézil
Huckleberry Finished de L.J Washburn
Death à Wentwater Court de Carola Dunn
Strawberry Shortcake Murder de Joanne Fluke
A part ça, je prépare le retour de mon défi personnel :Cycles au long cours, probablement pour Novembre.
Sinon, la routine automnale s’installe et c’est un peu, le début de l’hibernation pour moi.
Je vous souhaite un bon mois d’octobre à tous.
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